Êtreparent et Ă©lever seul ses enfants est une situation de plus en plus commune en France. Pourtant, les mesures pensĂ©es Ă  l’adresse des familles monoparentales restent insuffisantes. De nombreux parents qui peinent Ă  concilier vie professionnelle et obligations familiales se retrouvent en grandes difficultĂ©s. La CFTC fait le point sur cette situation. Alorsqu’un pic de chaleur est attendu cette semaine, des posts viraux sur les rĂ©seaux sociaux dĂ©noncent un affolement face aux canicules et Ă  la sĂ©cheresse qui frappent la France depuis mai. La situation actuelle est rĂ©guliĂšrement comparĂ©e Ă  l’étĂ© 1976. Sur Facebook, un post trĂšs diffusĂ© et vu plus de 10 millions de fois, prĂ©sente un tĂ©moignage racontant « la Verberester - La conjugaison Ă  tous les temps du verbe rester au fĂ©minin Ă  la voix active avec l'auxiliaire ĂȘtre. Option de conjugaison : fĂ©minin Synonyme du verbe rester Commeen 2016, 65% des sondĂ©s considĂšrent qu'«il y a trop d'Ă©trangers en France». Cet avis est partagĂ© par 77% des ouvriers interrogĂ©s, 66% des employĂ©s, 57% des professions Laction du maĂźtre de l’ouvrage contre l’assureur d’un locateur d’ouvrage, qui se prescrit par le dĂ©lai dĂ©cennal, ne peut ĂȘtre exercĂ©e au-delĂ  de ce dĂ©lai que tant que l’assureur reste exposĂ© au recours de son assurĂ© en application de l’article L. 114-1 du Code des assurances (C.Cass., Civ., 3Ăšme, 4 Mars 2021, n° 19-23415) PQzPAvH. Le deal Ă  ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal ESPERANCE,L'AUTRE VISAGE DE LARACHE LA POESIE DES GRANDS AuteurMessagekhalidLangue pendueNombre de messages 61Localisation Rabat/MarocDate d'inscription 14/05/2005Sujet A celle qui est restĂ©e en France -III- Dim 29 Mai - 1941 VÔ doux commencements d'azur qui me trompiez, Ô bonheurs ! je vous ai durement expiĂ©s !J'ai le droit aujourd'hui d'ĂȘtre, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font Ă©couter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blĂȘmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, Ăąpre ou tendre, Ă©meut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les biĂšres,La vague et la nuĂ©e, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilĂ , n'est-ce pas, tombeaux ? bien des annĂ©es, Que je marche au milieu des croix infortunĂ©es, ÉchevelĂ© parmi les ifs et les cyprĂšs, L'Ăąme au bord de la nuit, et m'approchant tout prĂšs,Et que je vais, courbĂ© sur le cercueil austĂšre, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tĂȘte de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crĂąnes, les poussiĂšres,Et les os des genoux qui savent des priĂšres !HĂ©las ! j'ai fouillĂ© tout. J'ai voulu voir le le mal en nous avec le bien se fond,J'ai voulu le savoir. J'ai dit Que faut-il croire ?J'ai creusĂ© la lumiĂšre, et l'aurore, et la gloire,L'enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l'amour, et la vie, et l'Ăąme, - appris ? J'ai, pensif , tout saisi sans rien prendre ; J'ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J'ai tout enseveli, songes, espoirs, amours,Dans la fosse que j'ai creusĂ©e en ma poitrine. Qui donc a la science ? oĂč donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rĂȘveur d'autrefois,Qui s'Ă©garait dans l'herbe, et les prĂ©s, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l'enfant parler, se sentait lentementEmplir de cet azur et de cette innocence !Entre Dieu qui flamboie et l'ange qui l'encense, J'ai vĂ©cu, j'ai luttĂ©, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s'ouvrit devant la mort,Cette visite brusque et terrible de l'ombre. Tu passes en laissant le vide et le dĂ©combre,Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dĂšs lors le but de tous mes ne puis plus reprendre aujourd'hui dans la plaine Mon sentier d'autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller oĂč j'allais ; je ne puis, Pareil Ă  la laveuse assise au bord du puits, Que m'accouder au mur de l'Ă©ternel abĂźme ; Paris m'est Ă©clipsĂ© par l'Ă©norme Solime ; La haute Notre-Dame Ă  prĂ©sent, qui me luit, C'est l'ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartĂ©s trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthĂ©on d'Ă©toiles ;Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec,Toute l'ombre me crie Horeb, CĂ©dron, Balbeck !Et, si je pars, m'arrĂȘte Ă  la premiĂšre lieue,Et me dit Tourne-toi vers l'immensitĂ© bleue !Et me dit Les chemins oĂč tu marchais sont sur les nuits, sur les vents, sur les flots !A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ?Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ?OĂč vas-tu de la sorte et machinalement ?Ô songeur ! penche-toi sur l'ĂȘtre et l'Ă©lĂ©ment !Écoute la rumeur des Ăąmes dans les ondes !Contemple, s'il te faut de la cendre, les mondes ;Cherche au moins la poussiĂšre immense, si tu veuxMĂȘler de la poussiĂšre Ă  tes sombres cheveux,Et regarde, en dehors de ton propre martyre,Le grand nĂ©ant, si c'est le nĂ©ant qui t'attire !Sois tout Ă  ces soleils oĂč tu remonteras !Laisse lĂ  ton vil coin de terre. Tends les bras,Ô proscrit de l'azur, vers les astres patries !Revois-y refleurir tes aurores flĂ©tries ;Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand sur l'Ă©nigme oĂč l'ĂȘtre se dissout,Sur tout ce qui naĂźt, vit, marche, s'Ă©teint, succombe,Sur tout le genre humain et sur toute la tombe !Mais mon coeur toujours saigne et du mĂȘme cĂŽtĂ©. C'est en vain que les cieux, les nuits, l'Ă©ternitĂ©, Veulent distraire une Ăąme et calmer un atome. Tout l'Ă©blouissement des lumiĂšres du dĂŽme M'ĂŽte-t-il une larme ? Ah ! l'Ă©tendue a beau Me parler, me montrer l'universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rĂȘveurs, la lune amie ; J'Ă©coute, et je reviens Ă  la douce ... A celle qui est restĂ©e en France -III- Page 1 sur 1 Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumESPERANCE,L'AUTRE VISAGE DE LARACHE LA POESIE DES GRANDSSauter vers SantĂ© DATA. En France, 8 % des adultes et 22,5 % de la population ne sont pas vaccinĂ©s contre le Covid. Âge, sexe, territoire
 Portrait statistique. Un an aprĂšs le dĂ©but de la campagne de vaccination en France, 8 % des adultes ne sont pas vaccinĂ©s. Sur l'ensemble de la population, les non-vaccinĂ©s reprĂ©sentent 22,5 %. Qui sont les personnes qui n'ont toujours pas accĂ©dĂ© Ă  la vaccination ? En voici quelques traits dĂ©cembre, une enquĂȘte de SantĂ© publique France montrait que les personnes non vaccinĂ©es Ă©taient majoritairement des femmes [64 %], vivant en milieu rural [65 %], dĂ©clarant une catĂ©gorie socioprofessionnelle infĂ©rieure [46 %] ». Une enquĂȘte plus rĂ©cente de l'Inserm abonde dans ce sens, identifiant souvent parmi les non-vaccinĂ©s des femmes, jeunes, se sentant proches de partis de la droite radicale et de la gauche radicale, ou ne se sentant proches d'aucun parti ». Jeremy Ward, chercheur Ă  l'Inserm, ajoutait dans Le Parisien dĂ©but janvier que 40 % des non-vaccinĂ©s ne le sont pas principalement par difficultĂ© d'accĂšs », et non par non-vaccinĂ©s plus nombreux dans les territoires dĂ©favorisĂ©s Les rĂ©sistances Ă  la vaccination ne sont pas homogĂšnes sur le territoire. Alors que seulement 18 % des Parisiens n'ont pas un schĂ©ma vaccinal complet hors dose de rappel, c'est le cas de 35 % des habitants de Seine-Saint-Denis et de Corse. Dans les outre-mer, la proportion est encore plus importante 54 % des rĂ©sidants Ă  Mayotte ne sont pas vaccinĂ©s, 63 % en Martinique ou encore 64 % en affinant davantage, les non-vaccinĂ©s sont plus nombreux dans les territoires socialement dĂ©favorisĂ©s. L'Inserm Ă©labore un indice de dĂ©favorisation visant Ă  mesurer le dĂ©savantage social Ă  l'Ă©chelle d'une commune. L'indice se base sur le revenu fiscal mĂ©dian de la population, son niveau d'Ă©tude et sur sa proportion d'ouvriers et de chĂŽmeurs. Or, dĂ©but janvier, sur les 10 % de Français rĂ©sidant dans les communes les plus favorisĂ©es, 24 % n'Ă©taient pas vaccinĂ©s. En revanche, parmi les 10 % de Français rĂ©sidant dans les communes les plus dĂ©favorisĂ©es, la part de non-vaccinĂ©s s'Ă©levait Ă  31,6 %. Une question d'Ăąge
Si certaines classes d'Ăąge se sont massivement vaccinĂ©es, d'autres ont Ă©tĂ© plus rĂ©ticentes. La majoritĂ© des Français non vaccinĂ©s 62 % sont en fait les enfants de moins de 12 ans. Et pour cause la vaccination n'est ouverte aux enfants de 5 ans et plus que depuis la fin dĂ©cembre. Si on retranche les moins de 12 ans, la classe d'Ăąge la moins vaccinĂ©e reste celle des 12-17 ans, vaccinĂ©e Ă  78 %. Viennent ensuite les 25-39 ans 88 %, puis les 40-59 ans, puis les plus de 75 ans 90 %. La classe d'Ăąge la plus largement vaccinĂ©e est celle des 65-74 ans. Enfin, les non-vaccinĂ©s sont remarquablement moins nombreux parmi les personnes souffrant d'une pathologie une large majoritĂ© de cette population s'est fait vacciner. Ainsi, parmi les Français atteints d'au moins une pathologie hors tabagisme et troubles d'humeur bĂ©nins et modĂ©rĂ©s, 11 % seulement ne sont pas vaccinĂ©s, contre 23 % de la population totale. Un chiffre qui s'explique en partie par l'Ăąge moyen plus avancĂ© des personnes souffrant de pathologie, lĂ  oĂč les classes d'Ăąge les plus jeunes sont les moins vaccinĂ©es. Qui n'a pas encore reçu ses doses ? Des femmes, majoritairement, des jeunes surtout. Des gens d'un milieu peu favorisĂ© et Ă©loignĂ©s des infrastructures mĂ©dicales. Des rĂ©sistants, beaucoup, mais pas que. Des populations, globalement, moins Ă  risque, et donc moins sensibles au danger selon l'enquĂȘte de SantĂ© publique France, 72 % des non-vaccinĂ©s sondĂ©s avaient une perception de la gravitĂ© du Covid-19 infĂ©rieure Ă  la mĂ©diane ». Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Covid-19 qui sont les Français non vaccinĂ©s ? 98 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. I Mets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d’ange, Ouvre tes mains, et prends ce livre il est Ă  toi. Ce livre oĂč vit mon Ăąme, espoir, deuil, rĂȘve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie, Mes angoisses, mon aube, hĂ©las ! de pleurs suivie, L’ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azurĂ©, triste, orageux, d’oĂč sort-il ? D’oĂč sort le blĂȘme Ă©clair qui dĂ©chire la brume ? Depuis quatre ans, j’habite un tourbillon d’écume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j’écrivais ; Car je suis paille au vent. Va ! dit l’esprit. Je vais. Et, quand j’eus terminĂ© ces pages, quand ce livre Se mit Ă  palpiter, Ă  respirer, Ă  vivre, Une Ă©glise des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l’heure Ă  mon nĂ©ant, m’a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poĂ«te. ― Je le rĂ©clame, a dit la forĂȘt inquiĂšte ; Et le doux prĂ© fleuri m’a dit ― Donne-le-moi. La mer, en le voyant frĂ©mir, m’a dit ― Pourquoi Ne pas me le jeter, puisque c’est une voile ! ― C’est Ă  moi qu’appartient cet hymne, a dit l’étoile. ― Donne-le-nous, songeur, ont criĂ© les grands vents. Et les oiseaux m’ont dit ― Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, Ă©clos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l’emporter dans nos nids sur nos ailes ! Mais le vent n’aura point mon livre, ĂŽ cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrĂ©e aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, Ăąpres embĂ»ches ; Ni la verte forĂȘt qu’emplit un bruit de ruches ; Ni l’église oĂč le temps fait tourner son compas ; Le prĂ© ne l’aura pas, l’astre ne l’aura pas, L’oiseau ne l’aura pas, qu’il soit aigle ou colombe, Les nids ne l’auront pas ; je le donne Ă  la tombe. II Autrefois, quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaĂźt, Je m’évadais ; Paris s’effaçait ; rien, personne ! J’allais, je n’étais plus qu’une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler, Sachant bien que j’irais oĂč je devais aller ; HĂ©las ! je n’aurais pu mĂȘme dire Je souffre ! Et, comme subissant l’attraction d’un gouffre, Que le chemin fĂ»t beau, pluvieux, froid, mauvais, J’ignorais, je marchais devant moi, j’arrivais. Ô souvenirs ! ĂŽ forme horrible des collines ! Et, pendant que la mĂšre et la sƓur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noir Avec l’aviditĂ© morne du dĂ©sespoir ; Puis j’allais au champ triste Ă  cĂŽtĂ© de l’église ; TĂȘte nue, Ă  pas lents, les cheveux dans la bise, L’Ɠil aux cieux, j’approchais ; l’accablement soutient ; Les arbres murmuraient C’est le pĂšre qui vient ! Les ronces Ă©cartaient leurs branches dessĂ©chĂ©es ; Je marchais Ă  travers les humbles croix penchĂ©es, Disant je ne sais quels doux et funĂšbres mots ; Et je m’agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu’on voit blanche dans la verdure. Pourquoi donc dormais-tu d’une façon si dure Que tu n’entendais pas lorsque je t’appelais ? Et les pĂȘcheurs passaient en traĂźnant leurs filets, Et disaient Qu’est-ce donc que cet homme qui songe ? Et le jour, et le soir, et l’ombre qui s’allonge, Et VĂ©nus, qui pour moi jadis Ă©tincela, Tout avait disparu que j’étais encor lĂ . J’étais lĂ , suppliant celui qui nous exauce ; J’adorais, je laissais tomber sur cette fosse, HĂ©las ! oĂč j’avais vu s’évanouir mes cieux, Tout mon cƓur goutte Ă  goutte en pleurs silencieux ; J’effeuillais de la sauge et de la clĂ©matite ; Je me la rappelais quand elle Ă©tait petite, Quand elle m’apportait des lys et des jasmins, Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains, Gaie, et riant d’avoir de l’encre Ă  ses doigts roses ; Je respirais les fleurs sur cette cendre Ă©closes, Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts, Et par moments, ĂŽ Dieu, je voyais, Ă  travers La pierre du tombeau, comme une lueur d’ñme ! Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me rĂ©clame Tintait dans le ciel triste et dans mon cƓur saignant, Rien ne me retenait, et j’allais ; maintenant, HĂ©las !
 ― Ô fleuve ! ĂŽ bois ! vallons dont je fus l’hĂŽte, Elle sait, n’est-ce pas ? que ce n’est pas ma faute Si, depuis ces quatre ans, pauvre cƓur sans flambeau, Je ne suis pas allĂ© prier sur son tombeau ! III Ainsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbre Que je contemplais, pĂąle, adossĂ© contre un arbre, Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher, La nuit, que je voyais lentement approcher, Ces ifs, ce crĂ©puscule avec ce cimetiĂšre, Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre, Ô mon Dieu, tout cela, c’était donc du bonheur ! Dis, qu’as-tu fait pendant tout ce temps-lĂ  ? ― Seigneur, Qu’a-t-elle fait ? — Vois-tu la vie en vos demeures ? À quelle horloge d’ombre as-tu comptĂ© les heures ? As-tu sans bruit parfois poussĂ© l’autre endormi ? Et t’es-tu, m’attendant, rĂ©veillĂ©e Ă  demi ? T’es-tu, pĂąle, accoudĂ©e Ă  l’obscure fenĂȘtre De l’infini, cherchant dans l’ombre Ă  reconnaĂźtre Un passant, Ă  travers le noir cercueil mal joint, Attentive, Ă©coutant si tu n’entendais point Quelqu’un marcher vers toi dans l’éternitĂ© sombre ? Et t’es-tu recouchĂ©e ainsi qu’un mĂąt qui sombre, En disant Qu’est-ce donc ? mon pĂšre ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlĂ© de moi tout bas ? Que de fois j’ai choisi, tout mouillĂ©s de rosĂ©e, Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensĂ©e ! Que de fois j’ai cueilli de l’aubĂ©pine en fleur ! Que de fois j’ai, lĂ -bas, cherchĂ© la tour d’Harfleur, Murmurant C’est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide, Puis ma main s’ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit ! Oh ! que de fois, sentant qu’elle devait m’attendre, J’ai pris ce que j’avais dans le cƓur de plus tendre Pour en charger quelqu’un qui passerait par lĂ  ! Lazare ouvrit les yeux quand JĂ©sus l’appela ; Quand je lui parle, hĂ©las ! pourquoi les ferme-t-elle ? OĂč serait donc le mal quand de l’ombre mortelle L’amour violerait deux fois le noir secret, Et quand, ce qu’un dieu fit, un pĂšre le ferait ? IV Que ce livre, du moins, obscur message, arrive, Murmure, Ă  ce silence, et, flot, Ă  cette rive ! Qu’il y tombe, sanglot, soupir, larme d’amour ! Qu’il entre en ce sĂ©pulcre oĂč sont entrĂ©s un jour Le baiser, la jeunesse, et l’aube, et la rosĂ©e, Et le rire adorĂ© de la fraĂźche Ă©pousĂ©e, Et la joie, et mon cƓur, qui n’est pas ressorti ! Qu’il soit le cri d’espoir qui n’a jamais menti, Le chant du deuil, la voix du pĂąle adieu qui pleure, Le rĂȘve dont on sent l’aile qui nous effleure ! Qu’elle dise Quelqu’un est lĂ  ; j’entends du bruit ! Qu’il soit comme le pas de mon Ăąme en sa nuit ! Ce livre, lĂ©gion tournoyante et sans nombre D’oiseaux blancs dans l’aurore et d’oiseaux noirs dans l’ombre, Ce vol de souvenirs fuyant Ă  l’horizon, Cet essaim que je lĂąche au seuil de ma prison, Je vous le confie, air, souffles, nuĂ©e, espace ! Que ce fauve ocĂ©an qui me parle Ă  voix basse, Lui soit clĂ©ment, l’épargne et le laisse passer ! Et que le vent ait soin de n’en rien disperser, Et jusqu’au froid caveau fidĂšlement apporte Ce don mystĂ©rieux de l’absent Ă  la morte ! Ô Dieu ! puisqu’en effet, dans ces sombres feuillets, Dans ces strophes qu’au fond de vos cieux je cueillais, Dans ces chants murmurĂ©s comme un Ă©pithalame Pendant que vous tourniez les pages de mon Ăąme, Puisque j’ai, dans ce livre, enregistrĂ© mes jours, Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problĂšmes sourds, Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ; Puisque vous ne voulez pas encor que je meure, Et qu’il faut bien pourtant que j’aille lui parler ; Puisque je sens le vent de l’infini souffler Sur ce livre qu’emplit l’orage et le mystĂšre ; Puisque j’ai versĂ© lĂ  toutes vos ombres, terre, HumanitĂ©, douleur, dont je suis le passant ; Puisque de mon esprit, de mon cƓur, de mon sang, J’ai fait l’ñcre parfum de ces versets funĂšbres, Va-t’en, livre, Ă  l’azur, Ă  travers les tĂ©nĂšbres ! Fuis vers la brume oĂč tout Ă  pas lents est conduit ! Oui, qu’il vole Ă  la fosse, Ă  la tombe, Ă  la nuit, Comme une feuille d’arbre ou comme une Ăąme d’homme ! Qu’il roule au gouffre oĂč va tout ce que la voix nomme ! Qu’il tombe au plus profond du sĂ©pulcre hagard, À cĂŽtĂ© d’elle, ĂŽ mort ! et que lĂ , le regard, PrĂšs de l’ange qui dort, lumineux et sublime, Le voie Ă©panoui, sombre fleur de l’abĂźme ! V Ô doux commencements d’azur qui me trompiez, Ô bonheurs ! je vous ai durement expiĂ©s ! J’ai le droit aujourd’hui d’ĂȘtre, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font Ă©couter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blĂȘmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, Ăąpre ou tendre, Ă©meut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les biĂšres, La vague et la nuĂ©e, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilĂ , n’est-ce pas, tombeaux ? bien des annĂ©es, Que je marche au milieu des croix infortunĂ©es, ÉchevelĂ© parmi les ifs et les cyprĂšs, L’ñme au bord de la nuit, et m’approchant tout prĂšs, Et que je vais, courbĂ© sur le cercueil austĂšre, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tĂȘte de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crĂąnes, les poussiĂšres, Et les os des genoux qui savent des priĂšres ! HĂ©las ! j’ai fouillĂ© tout. J’ai voulu voir le fond. Pourquoi le mal en nous avec le bien se fond, J’ai voulu le savoir. J’ai dit Que faut-il croire ? J’ai creusĂ© la lumiĂšre, et l’aurore, et la gloire, L’enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l’amour, et la vie, et l’ñme, — fossoyeur. Qu’ai-je appris ? J’ai, pensif, tout saisi sans rien prendre ; J’ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J’ai tout enseveli, songes, espoirs, amours, Dans la fosse que j’ai creusĂ©e en ma poitrine. Qui donc a la science ? oĂč donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rĂȘveur d’autrefois, Qui s’égarait dans l’herbe, et les prĂ©s, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l’enfant parler, se sentait lentement Emplir de cet azur et de cette innocence ! Entre Dieu qui flamboie et l’ange qui l’encense, J’ai vĂ©cu, j’ai luttĂ©, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s’ouvrit devant la mort, Cette visite brusque et terrible de l’ombre. Tu passes en laissant le vide et le dĂ©combre, Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dĂšs lors le but de tous mes pas. VI Je ne puis plus reprendre aujourd’hui dans la plaine Mon sentier d’autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller oĂč j’allais ; je ne puis, Pareil Ă  la laveuse assise au bord du puits, Que m’accouder au mur de l’éternel abĂźme ; Paris m’est Ă©clipsĂ© par l’énorme Solime ; La haute Notre-Dame Ă  prĂ©sent, qui me luit, C’est l’ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartĂ©s trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthĂ©on d’étoiles ; Si j’appelle Rouen, Villequier, Caudebec, Toute l’ombre me crie Horeb, CĂ©dron, Balbeck ! Et, si je pars, m’arrĂȘte Ă  la premiĂšre lieue, Et me dit Tourne-toi vers l’immensitĂ© bleue ! Et me dit Les chemins oĂč tu marchais sont clos. Penche-toi sur les nuits, sur les vents, sur les flots ! À quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ? Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ? OĂč vas-tu de la sorte et machinalement ? Ô songeur ! penche-toi sur l’ĂȘtre et l’élĂ©ment ! Écoute la rumeur des Ăąmes dans les ondes ! Contemple, s’il te faut de la cendre, les mondes ; Cherche au moins la poussiĂšre immense, si tu veux MĂȘler de la poussiĂšre Ă  tes sombres cheveux, Et regarde, en dehors de ton propre martyre, Le grand nĂ©ant, si c’est le nĂ©ant qui t’attire ! Sois tout Ă  ces soleils oĂč tu remonteras ! Laisse lĂ  ton vil coin de terre. Tends les bras, Ô proscrit de l’azur, vers les astres patries ! Revois-y refleurir tes aurores flĂ©tries ; Deviens le grand Ɠil fixe ouvert sur le grand tout. Penche-toi sur l’énigme oĂč l’ĂȘtre se dissout, Sur tout ce qui naĂźt, vit, marche, s’éteint, succombe, Sur tout le genre humain et sur toute la tombe ! Mais mon cƓur toujours saigne et du mĂȘme cĂŽtĂ©. C’est en vain que les cieux, les nuits, l’éternitĂ©, Veulent distraire une Ăąme et calmer un atome. Tout l’éblouissement des lumiĂšres du dĂŽme M’îte-t-il une larme ? Ah ! l’étendue a beau Me parler, me montrer l’universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rĂȘveurs, la lune amie ; J’écoute, et je reviens Ă  la douce endormie. VII Des fleurs ! oh ! si j’avais des fleurs ! si Je pouvais Aller semer des lys sur ces deux froids chevets ! Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pĂąle ! Les fleurs sont l’or, l’azur, l’émeraude, l’opale ! Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ; Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucher Par leur racine aux os, par leur parfum aux Ăąmes ! Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimĂąmes, Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir, Puisqu’il nous fait lĂącher ce qu’on croyait tenir, Puisque le froid destin, dans ma geĂŽle profonde, Sur la premiĂšre porte en scelle une seconde, Et, sur le pĂšre triste et sur l’enfant qui dort, Ferme l’exil aprĂšs avoir fermĂ© la mort, Puisqu’il est impossible Ă  prĂ©sent que je jette MĂȘme un brin de bruyĂšre Ă  sa fosse muette, C’est bien le moins qu’elle ait mon Ăąme, n’est-ce pas ? Ô vent noir dont j’entends sur mon plafond le pas ! TempĂȘte, hiver, qui bats ma vitre de ta grĂȘle ! Mers, nuits ! et je l’ai mise en ce livre pour elle ! Prends ce livre ; et dis-toi Ceci vient du vivant Que nous avons laissĂ© derriĂšre nous, rĂȘvant. Prends. Et, quoique de loin, reconnais ma voix, Ăąme ! Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ; Ta tombe est mon espoir, ma charitĂ©, ma foi ; Ton linceul toujours flotte entre la vie et moi. Prends ce livre, et fais-en sortir un divin psaume ! Qu’entre tes vagues mains il devienne fantĂŽme ! Qu’il blanchisse, pareil Ă  l’aube qui pĂąlit, À mesure que l’Ɠil de mon ange le lit, Et qu’il s’évanouisse, et flotte, et disparaisse, Ainsi qu’un Ăątre obscur qu’un souffle errant caresse, Ainsi qu’une lueur qu’on voit passer le soir, Ainsi qu’un tourbillon de feu de l’encensoir, Et que, sous ton regard Ă©blouissant et sombre, Chaque page s’en aille en Ă©toiles dans l’ombre ! VIII Oh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions, Soit que notre Ăąme plane au vent des visions, Soit qu’elle se cramponne Ă  l’argile natale, Toujours nous arrivons Ă  ta grotte fatale, GethsĂ©mani ! qu’éclaire une vague lueur ! Ô rocher de l’étrange et funĂšbre sueur ! Cave oĂč l’esprit combat le destin ! ouverture Sur les profonds effrois de la sombre nature ! Antre d’oĂč le lion sort rĂȘveur, en voyant Quelqu’un de plus sinistre et de plus effrayant, La douleur, entrer, pĂąle, amĂšre, Ă©chevelĂ©e ! Ô chute ! asile ! ĂŽ seuil de la trouble vallĂ©e D’oĂč nous apercevons nos ans fuyants et courts, Nos propres pas marquĂ©s dans la fange des jours, L’échelle oĂč le mal pĂšse et monte, spectre louche, L’ñpre frĂ©missement de la palme farouche, Les degrĂ©s noirs tirant en bas les blancs degrĂ©s, Et les frissons aux fronts des anges effarĂ©s ! Toujours nous arrivons Ă  cette solitude, Et, lĂ , nous nous taisons, sentant la plĂ©nitude ! Paix Ă  l’ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez ! Êtres, groupes confus lentement transformĂ©s ! Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes ! Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes, Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids, Dormez ! dormez, brins d’herbe, et dormez, infinis ! Calmez-vous, forĂȘt, chĂȘne, Ă©rable, frĂȘne, yeuse ! Silence sur la grande horreur religieuse, Sur l’ocĂ©an qui lutte et qui ronge son mors, Et sur l’apaisement insondable des morts ! Paix Ă  l’obscuritĂ© muette et redoutĂ©e, Paix au doute effrayant, Ă  l’immense ombre athĂ©e, À toi, nature, cercle et centre, Ăąme et milieu, Fourmillement de tout, solitude de Dieu ! Ô gĂ©nĂ©rations aux brumeuses haleines, Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines ! Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez ! Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrĂ©s ! Tout est religion et rien n’est imposture. Que sur toute existence et toute crĂ©ature, Vivant du souffle humain ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du mal, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble ou grande, La vaste paix des cieux de toutes parts descende ! Que les enfers dormants rĂȘvent les paradis ! Assoupissez-vous, flots, mers, vents, Ăąmes, tandis Qu’assis sur la montagne en prĂ©sence de l’Être, PrĂ©cipice oĂč l’on voit pĂȘle-mĂȘle apparaĂźtre Les crĂ©ations, l’astre et l’homme, les essieux De ces chars de soleil que nous nommons les cieux, Les globes, fruits vermeils des divines ramĂ©es, Les comĂštes d’argent dans un champ noir semĂ©es, Larmes blanches du drap mortuaire des nuits, Les chaos, les hivers, ces lugubres ennuis, PĂąle, ivre d’ignorance, Ă©bloui de tĂ©nĂšbres, Voyant dans l’infini s’écrire des algĂšbres, Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein, Mesure le problĂšme aux murailles d’airain, Cherche Ă  distinguer l’aube Ă  travers les prodiges, Se penche, frĂ©missant, au puits des grands vertiges, Suit de l’Ɠil des blancheurs qui passent, alcyons, Et regarde, pensif, s’étoiler de rayons, De clartĂ©s, de lueurs, vaguement enflammĂ©es, Le gouffre monstrueux plein d’énormes fumĂ©es. Guernesey, 2 novembre 1855, jour des morts. Nous sommes en guerre ! » Emmanuel Macron l’a rĂ©pĂ©tĂ© six fois dans son discours martial de chef de guerre contre le coronavirus ! Nous sommes en guerre mais dans le cadre d’une idĂ©ologie europĂ©iste bĂ©ate bien comprise ! Il n’a pas Ă©tĂ© question, une seule seconde, pour la Macronie mondialiste au pouvoir, de fermer les frontiĂšres françaises. C’eut Ă©tĂ© ouvrir une brĂšche qui laisserait penser que la Nation peut faire quelque chose que la sacro-sainte Europe ne pourrait pas faire ! Inacceptable ! Et le lamentable argument qu’on a entendu partout, macronistes et mĂ©dias confondus, fut le suivant On ne va pas vous refaire le coup du nuage de Tchernobyl ! Les virus, eux, ne s’arrĂȘtent pas aux frontiĂšres ! » Le degrĂ© zĂ©ro de l’argumentation car les virus ne peuvent traverser les frontiĂšres que par les gens qui les transportent ! Quant Ă  la dĂ©cision de fermer les frontiĂšres externes de la zone Schengen, elle laisse perplexe quand on sait que le virus est dĂ©sormais le plus actif en Europe ! J’hĂ©site entre l’enfumage et le foutage de gueule ! Cet article de la Lettre patriote attaque frontalement l’idĂ©ologie qui mĂšne l’Europe L’idĂ©ologie droit-de-lhommiste “open society” a tuĂ© des Français Il ne fallait pas fermer les frontiĂšres. C’était une idĂ©e monstrueuse, une idĂ©e fascisante, nationaliste, de repli rance, que sais-je ? Il n’y avait aucun rapport entre un virus importĂ© de Chine et des frontiĂšres ouvertes Ă  tous les vents. Le mot frontiĂšre Ă©tait mĂȘme devenu sale, impoli, du “monde d’avant”, ok, boomer ? Et puis les morts. PrĂšs de 150 dĂ©jĂ  en France. Pendant que Sibeth se moque des Italiens, qui eux, tentent par tous les moyens de juguler la catastrophe sanitaire qui s’abat sur leur pays. 150 morts, dont la quasi totalitĂ© aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e si on avait simplement, tout simplement, fermĂ© les frontiĂšres. Mais enfin, ça ne se fait pas ! Et puis d’abord, on ne peut pas, on n’a pas les douaniers, on n’a pas les moyens
 Jusqu’à cette fameuse soirĂ©e du lundi 16 mars, pendant laquelle le jeune locataire de l’ÉlysĂ©e annonça, menton en avant, que on allait voir ce qu’on allait voir, et que l’Europe – oui, encore l’Europe ! – fermait dĂ©sormais ses frontiĂšres. Car voilĂ  ce qu’il refusait de faire il refusait que la France manifeste quelque souverainetĂ© que ce soit. Il refusait que la France protĂšge les siens, sans l’aval de Bruxelles et de maman Merkel. Il refusait Ă  la France de la sauver, car le PrĂ©sident ne te touche pas pour que Dieu te guĂ©risse depuis que la gueuse a remplacĂ© notre bon vieux royaume. Toute la macronie avait en horreur cette idĂ©e toute simple, de bon sens fermer les frontiĂšres de notre pays. Tout simplement parce que nation et pays sont des concepts qui leurs sont Ă©trangers, qu’ils ont relĂ©guĂ©s aux livres d’Histoire, dans les heures les plus sombres, etc. Il leur fallait l’Europe, l’Europe, l’Europe. Pendant ce temps-lĂ , nous mourions. Julien Michel pour La Lettre patriote. Dans un autre article, la Lettre patriote comparait le taux de contamination des pays qui n’avaient pas fermĂ© leur frontiĂšre avec ceux qui l’avaient fermĂ©e ATTENTION Les chiffres sont impressionnantes mais la comparaison doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e avec prudence car d’autres facteurs influent comme la taille de la communautĂ© chinoise de chacun des pays et la densitĂ© des relations Ă©conomiques avec la Chine. Et s’il ne reste qu’un guichet 
 Oui, vous avez bien lu ! Quand la prĂ©fecture n’assure plus AUCUN service pour les Français, elle garde ouvert le guichet au profit des demandeurs d’asile ! DĂ©cidĂ©ment, l’idĂ©ologie progressiste et immigrationniste gouverne tout ! Merci de tweeter cet article Suivre ChrisBalboa78 Le Deal du moment -33% Jumbee Roundnet – Jeu de plein air Ă  ... Voir le deal € ESPERANCE,L'AUTRE VISAGE DE LARACHE LA POESIE DES GRANDS AuteurMessagekhalidLangue pendueNombre de messages 61Localisation Rabat/MarocDate d'inscription 14/05/2005Sujet A celle qui est restĂ©e en France -I- Dim 29 Mai - 1938 A celle qui est restĂ©e en FranceIMets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d'ange,Ouvre tes mains, et prends ce livre il est Ă  livre oĂč vit mon Ăąme, espoir, deuil, rĂȘve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie,Mes angoisses, mon aube, hĂ©las ! de pleurs suivie, L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azurĂ©, triste, orageux, d'oĂč sort-il ? D'oĂč sort le blĂȘme Ă©clair qui dĂ©chire la brume ?Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'Ă©cume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'Ă©crivais ;Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais. Et, quand j'eus terminĂ© ces pages, quand ce livre Se mit Ă  palpiter, Ă  respirer, Ă  vivre, Une Ă©glise des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l'heure Ă  mon nĂ©ant, m'a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poĂ«te. - Je le rĂ©clame, a dit la forĂȘt inquiĂšte ;Et le doux prĂ© fleuri m'a dit - Donne-le-moi. La mer, en le voyant frĂ©mir, m'a dit - PourquoiNe pas me le jeter, puisque c'est une voile !- C'est Ă  moi qu'appartient cet hymne, a dit l'Ă©toile. - Donne-le-nous, songeur, ont criĂ© les grands les oiseaux m'ont dit - Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, Ă©clos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l'emporter dans nos nids sur nos ailes ! -Mais le vent n'aura point mon livre, ĂŽ cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrĂ©e aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, Ăąpres embĂ»ches ; Ni la verte forĂȘt qu'emplit un bruit de ruches ;Ni l'Ă©glise oĂč le temps fait tourner son compas ; Le prĂ© ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas,L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe, Les nids ne l'auront pas ; je le donne Ă  la quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaĂźt, Je m'Ă©vadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne ! J'allais, je n'Ă©tais plus qu'une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler,Sachant bien que j'irais oĂč je devais aller ;HĂ©las ! je n'aurais pu mĂȘme dire Je souffre ! Et, comme subissant l'attraction d'un gouffre,Que le chemin fĂ»t beau, pluvieux, froid, mauvais,J'ignorais, je marchais devant moi, j' souvenirs ! ĂŽ forme horrible des collines ! Et, pendant que la mĂšre et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noirAvec l'aviditĂ© morne du dĂ©sespoir ; Puis j'allais au champ triste Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise ; TĂȘte nue, Ă  pas lents, les cheveux dans la bise, L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ; Les arbres murmuraient C'est le pĂšre qui vient ! Les ronces Ă©cartaient leurs branches dessĂ©chĂ©es ; Je marchais Ă  travers les humbles croix penchĂ©es, Disant je ne sais quels doux et funĂšbres mots ; Et je m'agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu'on voit blanche dans la donc dormais-tu d'une façon si dure Que tu n'entendais pas lorsque je t'appelais ?Et les pĂȘcheurs passaient en traĂźnant leurs filets,Et disaient Qu'est-ce donc que cet homme qui songe ?Et le jour, et le soir, et l'ombre qui s'allonge,Et VĂ©nus, qui pour moi jadis Ă©tincela,Tout avait disparu que j'Ă©tais encor lĂ , suppliant celui qui nous exauce ;J'adorais, je laissais tomber sur cette fosse,HĂ©las ! oĂč j'avais vu s'Ă©vanouir mes cieux,Tout mon coeur goutte Ă  goutte en pleurs silencieux ;J'effeuillais de la sauge et de la clĂ©matite ;Je me la rappelais quand elle Ă©tait petite,Quand elle m'apportait des lys et des jasmins,Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains,Gaie, et riant d'avoir de l'encre Ă  ses doigts roses ;Je respirais les fleurs sur cette cendre Ă©closes,Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts,Et par moments, ĂŽ Dieu, je voyais, Ă  traversLa pierre du tombeau, comme une lueur d'Ăąme !Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me rĂ©clameTintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant,Rien ne me retenait, et j'allais ; maintenant,HĂ©las !... - Ô fleuve ! ĂŽ bois ! vallons dont je fus l'hĂŽte,Elle sait, n'est-ce pas ? que ce n'est pas ma fauteSi, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau,Je ne suis pas allĂ© prier sur son tombeau !SUIVRA ... A celle qui est restĂ©e en France -I- Page 1 sur 1 Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumESPERANCE,L'AUTRE VISAGE DE LARACHE LA POESIE DES GRANDSSauter vers

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